Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Cela n'a pas fait grand bruit, mais le 3 juillet dernier, la direction générale du travail publiait la circulaire DGT 2009/16 "relative à la pandémie grippale" qui préconise "d'adapter le travail des salariés" en cas de passage en phase 5 B ou 6 (on en est où là au fait ? A la phase 5 A y) III alpha ' ?)
«Il en va de la survie de l'économie nationale, des entreprises et de la sauvegarde de l'emploi.»
Et il en va de la sauvegarde de leurs primes, de leurs bonus et de leur train de vie.
Alors à circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles comme on dit, il n'est plus temps de chipatouiller et de tergiverser, une grande claque sur les fesses et hue cocotte ! Au pas les esclaves !
Donc, quitte à se lancer, autant y aller franco de porc ! La circulaire (tel un "phare dans la nuit" d'après le ministère du travail) préconise par exemple que le volume horaire de travail ou le nombre de tâches à effectuer puissent être augmentés «par décision unilatérale de l'employeur». Et de préciser entre parenthèses que «le refus du salarié, sauf s’il est protégé, constitue une faute pouvant justifier le licenciement».
Effectivement, c'est lumineux. Pas besoin de nous éclairer d'avantage la lanterne.
Au fait, comment ça va à Versailles ?