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1 juillet 2009

Trucage des statistiques sur les arrêts de travail : démonstration par l'exemple

A lire absolument ! Et à faire circuler le plus possible !

Christian Lehmann retranscrit sur son blog le témoignage de Julien Bezolles, un de ses amis médecin généraliste qui démontre superbement la manière dont sont concotées les statistiques truquées de la CNAM.

Prenez le temps de le lire, vraiment, c'est édifiant.

"La Novlangue de la SECURITATE SOCIALE

Ceux qui ont lu "1984" de George Orwell savent comment l'utilisation du vocabulaire, et la manipulation du sens des mots permettent de diffuser l'oppression, de distiller le suc totalitaire afin de maintenir la terreur nécessaire à l'asservissement. Cela s'appelle dans le livre d'Orwell la Novlangue. Ainsi par le miracle de la Novlangue propagande se dit vérité, esclavage se dit liberté, chômage se dit travail, guerre se dit paix etc. "Arbeit macht frei", lisaient à l'entrée d'Auschwitz ceux qui n'allaient jamais en sortir. Novlangue.

Eh bien les aminches, j'ai pu découvrir que notre sécurité sociale s'essaye non sans quelque efficacité à la pratique de la Novlangue avec le relais complice de leurs agents de terrains, j'ai nommé les medcons (traduction novlangue de contrôleurs médicaux), où dans cet univers "désaccord" veut dire "accord".

Voilà l'histoire.

Par une belle journée de consultations banales s'il en est, je reçois en mon humble cabinet ce patient, que je ne connaissais précédemment ni des lèvres ni des dents, qui vient me faire part de sa souffrance, qualifiée de douleur.

Chauffeur de car de son état sur les routes départementales défoncées d'un département rural laissé à l'abandon par son Conseil Général préoccupé essentiellement de maintenir ses prébendes politico-syndicales, notre homme souffre de sciatique. Le diagnostic n'est pas compliqué, dans la mesure où l'intéressé lui-même avance le diagnostic, qu'il prétend avoir déjà ressenti dans sa chair à une date antérieure, à l'inverse de sa présente douleur ressentie comme postérieure, elle. L'examen clinique, appliqué comme vous l'imaginez, me permet d'écrire en une calligraphie médicale dans son dossier du même nom : Lasègue gauche : 30°, Lasègue droit : 40°. L'homme déguste donc.

Le traitement s'impose. Une vie est à sauver. Bardé des nécessaires antalgiques, ma longue expérience de la prise en charge globale me faisant intégrer, par un réflexe quasi pavlovien la dimension environnementale dans la décision médicale, m'amène proposer un arrêt de travail au douloureux impétrant. Une satisfaction béate se dessine alors sur son visage, puisqu'il m'expliquait souffrir depuis plusieurs jours le martyr sur le fauteuil défoncé du car déglingué que lui confie son employeur, qui roule en Porsche Cayenne lui.

C'est donc pénétré à mon tour de la non moins béate satisfaction d'avoir répondu de manière adaptée à la demande du patient, qu'après avoir trempé ma plume d'oie dans l'encrier, je remplis en tirant la langue le formulaire idoine et en trois exemplaires sensé lui accorder le strict repos nécessaire pour lui permettre de reprendre, rétabli, le volant de la mission véhiculaire dont il est investi auprès de citoyens voyageurs qui ressentent pour des raisons qui ne regardent qu'eux le besoin d'être déplacés.

Neuf jours d'arrêt, c'est pas du vol mon bon monsieur et si ça va pas mieux à la fin n'hésitez pas à me revoir. Si tout va bien vous reprendrez le 27 avril. La date a son importance, vous l'allez constater.

Je ne le revis point ce brave assujetti social. Mais j'eus de ces nouvelles par le truchement de ce courrier déposé avec empressement par le préposé des postes dans le casier ferré qui me tient lieu de boîte à lettres.

"Service Médical de la Meurthe-et-Garonne - confidentiel médical" s'affiche en entête de la présente enveloppe sur laquelle s'inscrit également en une calligraphie douteuse mais non moins administrative mon nom titré et l'adresse de mon cabinet. Pas de doute, c'est pour ma pomme.

Je ne sais pas pour vous, mais même après vingt ans de pratique médicale irréprochable fondée sur les données de la science et dans les normes d'une rigueur éthique que d'aucuns qualifient de rigide, l'intrusion dans votre boîte aux lettres d'une missive sécuritaire sociale non attendue et dont vous ne pouvez pas avoir immédiatement à sa présentation une idée précise du contenu, déclenche immédiatement ce petit battement cardiaque, que mes études médicales pourtant peu attentives sur cette question physiologique permettent de rapporter à une libération de catécholamines.

Bref. Y a stress.

"Kesskimmveulencorecékons ?" est la formule habituellement orale qui exprime le mieux ce stress chez moi, et qui s'ensuit assez rapidement de l'ouverture de la dite enveloppe et de l'extraction de la feuille qui s'y trouve enserrée, afin de procéder à la lecture du dit parchemin.

Je vous laisse en découvrir le contenu, dont j'ai bien évidemment fait disparaître tout signe permettant d'en identifier les acteurs.

Vous lisez bien : "Désaccord cencernant la prescription d'arrêt de travail pour votre patient(e)". Ma consoeure et néanmoins médecin conseil de la caisse primitive d'assurance maladie de Châtillon-sur-Prézeure, riante préfecture de Meurthe-et-Garonne, m'exprime donc son désaccord administratif et confraternel.

Ainsi donc j'aurais failli. Pour la première fois.

Se bousculent alors au milieu de mes neurones sidérés les échos des procès inquisitoriaux que rapportent des syndicats médicaux aussi corporatistes que mauvais français, voire anti-gouvernementaux si ça se trouve, qui prétendent défendre indument les intérêts de crapules qui se trouvent légitimement traînés devant les commissions sécuritaires sociales et arbitraires pour répondre de leurs ignominies. Serais je ravalé au rang de ces infamies de la médecine ?

Je lève les yeux et aperçois alors une des poutres qui étayent le plafond de mon cabinet et j'y imagine l'espace d'un fugace instant une corde terminée par un noeud coulant en train de s'y balancer mollement, tandis que je place à sa verticale le marche-pied de ma table d'examens que je repousserai ensuite brutalement après l'avoir gravi et passé autour de mon cou le noeud de la corde suscitée.

Mais non ! il y a peut être encore un espoir. On ne balaie pas ainsi 20 années d'intégrité médicale. Il faut se battre. Et je me lance, ma main gauche tentant vainement d'apaiser le tremblement de ma main droite qui tient la lettre d'infamie, dans la lecture de la missive.

"Suite à l'examen de votre patient(e) Monsieur XXX le 23/04/2009 dans le cadre d'une prescription d'arrêt de travail, je vous informe que j'ai émis un avis défavorable d'ordre médical à compter du 27/04/2009 pour la raison suivante :

Apte à reprendre une activité professionnelle

La Caisse d'Assurance Maladie notifiera cette décision à votre patient(e), qui pourra en cas de désaccord, contester cet avis selon les voies de recours réglementaires qui lui seront indiquées.

Je reste à votre disposition et vous prie de croire, Cher Confrère, à l'assurance de mes meilleures salutations.


Docteur YYY

Praticien Conseil
"

Encore sous le choc, titubant, je me traîne jusqu'au fichier médical (mort aux dossiers électroniques !) pour y extraire la fiche du patient, et reprendre l'observation suspecte qui me vaut le désaccord de ma pourtant bienveillante tutelle. J'y découvre que le patient semblait souffrir etc., je vous refais pas le baratin du début, et que l'arrêt de travail incriminé s'arrête au 26 avril 2009 et que le patient devrait reprendre son labeur le 27 avril, date précise de rentrée en vigueur du confraternel désaccord sécuritaire.

Aaah, aaah !!, m'exclamé-je in petto, il y a donc matière à rentrer en dialogue confraternel pour comprendre les motifs de ce désaccord et, de nouveau, le petit battement de coeur qui signe la libération de catécholamines etc.

Y a stress. Encore. Mais surtout y a maintenant motif à faire chier les cons, et là le battement de coeur se complète généralement d'un léger afflux sanguin par les artères honteuses jusqu'à mon corps caverneux, tel celui de Cro-Magnon.

Je m'apprête donc à décrocher mon téléphone pour composer le numéro du contact SM indiquée en haut de la lettre. Contact SM. Eh oui ! Ils l'auraient fait exprès ils auraient pas fait mieux. Il doit s'agir d'un contact très particulier, une ligne hot, surtaxée. Ca promet d'être torride.

Auparavant, l'altruisme débridé dont vous savez maintenant que je suis affublé, m'aura instinctivement fait penser à ce pauvre assujetti social qui, tel Sam Lowry, le héros du film Brazil de Terry Gilliam, se voit chargé de la missive informant de la déviance sociale d'Archibald Tuttle chauffagiste. Lui et son médecin complice d'un jour plongés dans la même opprobre de la boue concupiscente d'une tentative de pwofitassion de l'argent public, pour gagner plus tout en travaillant moins. Crime de lèse-sarkozysme, s'il en est.

Non, cela ne peut pas être. Il faut réagir

C'est donc moralement vécu de la panoplie de Zorro médical que je compose le numéro de téléphone du Contact SM suscité, tout en prenant soin de respecter les heures de disponibilité des agents : 10 h 30 - 11 h00 et 15 h 30 - 16 h 00 du mardi au vendredi sauf le mercredi toute la journée et le vendredi après -midi.
A l'issue des 15 sonneries règlementaires, la voix qui me répond semble assez peu correspondre à ce que j'imagine être une voix de contact SM au numéro surtaxé. Il s'agirait donc davantage de sévice médical que de sado-masochisme. Quoique.

- Le Dr Machin est en entretien confraternel justement avec un de vos confrères, me répond la voix. Je ne peux donc la déranger. Elle peut vous rappeler ?"

- Bien sûr, répondis-je, je suis à mon cabinet au moins jusqu'à 19 heures
, ajouté-je fielleusement.

Mais en même temps, intérieurement, je n'en menais pas large, car surgissait alors à mon esprit les images de l'entretien confraternel dont au sujet duquel l'agente de la SS faisait allusion. Le confrère en train d'être entretenu (s'agissait-il d'un entretien ordinaire avec simples brodequins et pesons testiculaires, ou d'un entretien extraordinaire, avec fer rouge et pal ? Je ne le saurai pas) l'était-il suite à une missive comme celle dont j'avais été le destinataire ? Avait-il, lui aussi, tout comme moi, été l'objet d'un désaccord sécuritaire et confraternel ? Je frémissais.

Je vous épargne la façon dont se sont déroulées mes consultations de l'après-midi en attendant le rappel de la consoeur. J'expédiai de la façon la plus vive ceux qui se présentaient comme des malades, mais qui n'étaient en fait que des simulateurs, profiteurs, abuseurs irresponsables. Le gouvernement et l'UMP ont bien raison. C'est juste une question de regard. Vus avec les yeux des puissants tous les faibles deviennent coupables, naturellement.

Puis vient le coup de fil du medcon. 17 h 15. Plus de deux heures après mon appel ! L'entretien confraternel devait donc être du genre extraordinaire. Je faillis demander où je pouvais récupérer les restes du confrère entretenu. Mais blague à part.

- Bonjour, merci de me rappeler. Je vous ai contacté à propos du courrier de désaccord avec ma prescription d'arrêt de travail que j'ai reçu de votre part concernant Monsieur XXX. que j'avais vu à ma consultation pour une sciatique...

- Il ne s'agit pas d'un désaccord mais d'un avis défavorable.

-
Il me semble que l'objet de votre lettre s'intitule : "désaccord". Je disais donc que le sujet de votre lettre m'a mis mal à l'aise, puisqu'en près de 20 ans d'exercice c'est la première fois que la sécu m'exprime son désaccord sur une de mes décisions médicales. Et que l'on entend tout de suite derrière ce mot de désaccord ou d'avis défavorable d'ordre médical le fait que l'on pourrait être soupçonné de la rédaction d'un arrêt de travail de complaisance.
Sans compter ce que ressent le patient qui reçoit ce courrier.
Je vous précise que ce patient avait un Lasègue bilatéral à 30 et à 40 ° lorsque je l'ai vu, il était absolument en incapacité de travailler d'autant plus qu'il est chauffeur de car.


-
Ah oui, il était donc bien malade, s'étonne le medcon.
Je comprends bien ce que ce courrier peut avoir d'inquiétant dans sa formulation mais ce n'est pas cela du tout. j'ai reçu ce patient le 23 avril dernier, soit 6 jours après que vous l'ayez vu, il allait beaucoup mieux, il le reconnaissait lui-même et il se disait prêt à reprendre son travail le 27 avril comme prévu. j'ai donc émis un avis défavorable à ce que son arrêt de travail ne s'arrête pas le 26.


-
Donc si je comprends bien, le patient était prêt pour reprendre le travail comme prévu. De mon coté, j'apprends que l'arrêt de travail lui a été bénéfique. Vous, de votre coté, vous constatez qu'il pourra reprendre son travail effectivement le 27, comme prévu. Bref, nous sommes tous d'accord, vous, le patient et moi, et cela s'exprime par un courrier négatif de désaccord de votre part laissant entendre que le patient et son médecin auraient abusé.
Est ce qu'il n'y a pas un problème là ?


- Oui, oui, je comprends bien, mais nous sommes tenus de faire ce courrier.

- Et qu'est ce qui vous empêche de le formuler positivement plutôt que de façon culpabilisante, dans la mesure où tous les acteurs sont d'accord pour faire le même constat, comme vous l'écrivez vous-même : "apte à reprendre une activité professionnelle" à la fin de son arrêt de travail ?

- Mais ce sont des lettres types qui sont formatées de cette façon dans notre logiciel et que nous ne pouvons pas modifier. Seules les parties que vous voyez en gras sont modifiables de notre propre initiative.

Je laisse passer le silence consterné qui convient puis j'ose :

- Puis je vous poser la question qui me vient à l'esprit et que je résume sous la forme d'une caricature : cela signifie-t-il que vous auriez des quotas d'avis défavorable et de désaccord à rendre à vos supérieurs ? Comme la police qui doit réaliser un minimum de gardes à vue et de contraventions pour montrer qu'elle lutte contre la délinquance ?

- On ne peut pas dire ça comme ça...

- C'est bien pour cela que je parle de caricature.

- Mais nous avons des consignes pour contrôler les arrêts maladie de courte durée.

- Je l'avais compris.

- Et ces lettres types nous sont fournies directement dans le cadre de ces campagnes.

- Très bien. Et pour répondre à l'inquiétude du patient, qui n'aura lui sûrement pas la possibilité de vous poser ces questions et d'accéder à ces informations, que dois-je lui répondre si, par exemple, sa sciatique récidive, et qu'il doit bénéficier d'un nouvel arrêt pour la même raison. Aura-t-il le droit d'être de nouveau en arrêt pour ce motif ?

- Oui, bien sûr, évidemment.

- Merci pour lui. Vous comprenez que son inquiétude puisse être légitime en recevant de tels courriers et qu'il puisse être amené à s'interroger sur son droit à être de nouveau malade sur ce problème particulier.

- Oui, je comprends. Ca peut-être inquiétant, évidemment.

- Et vous en tant que médecin, vous n'avez pas la possibilité de faire remonter aux responsables rédacteurs de ce type de courrier le risque qu'il y a pour les relations entre prescripteurs, assurés sociaux et sécu d'être dans une communication négative et suspicieuse, alors que tout le monde est en fait d'accord ?

- Non, je ne peux rien faire. Nos logiciels sont programmés ainsi.

- Eh bien moi si vous le permettez je vais faire remonter cette information avec mes faibles moyens.

Vous allez encore me dire que j'exagère, chers lecteurs du carnet de Julien Bezolles, et que c'est peu de choses, mais franchement ça me fait froid dans le dos que les technocrates de la sécu élaborent délibérément, sans possibilité qui plus est d'y sursoir de la part de l'agent exécuteur qu'est le medcon, cette forme de communication permettant de maintenir l'oppression.

J'imagine, pour ma part aisément, la propagande dont saura se saisir la sécu, sa direction et son Miniver (le ministère de la Vérité de George Orwell ) pour expliquer, chiffres à l'appui, que lors de sa campagne de contrôle des arrêts de travail de courte durée, les échelons locaux auront émis 80 % de désaccords et d'avis défavorables. Ce qui démontrera à quels points les assurés et les médecins généralistes creusent le trou de la sécu de façon irresponsable, et permettre à l'industrie pharmaceutique de continuer à le faire vraiment, elle. Et de prévoir la mise en place de nouvelles sanctions ou mesures de responsabilisation : une franchise sur les arrêts de travail, pourquoi pas ?

Ainsi je témoigne par le petit bout de la lorgnette du terrain de la mise en place des outils totalitaires par les bureaucrates d'une structure qui a été créée autrefois pour le service de la population. Et comme d'habitude, les relais complices et complaisants sont là pour dire : "Ah ben, moi, j'obéis aux ordres, hein, je fais ce qu'on me dit."

J'arrête là, parce qu'il y a tout d'un coup trop de colère qui me prend et il faut que j'aille souffler un peu.

A bientôt."

Sources:
Comment l'Assurance-Maladie vous ment... et le gouvernement avec...

http://julienbezolles.blogspot.com/

LIRE LA SUITE : J'avais les larmes aux yeux (Novlangue de la sécu - suite)

arretmaladie

Chaque année, des dizaines de milliers de médecins rédigent des arrêts de travail.
Ils le font dans des conditions difficiles en raison de la manipulation des chiffres d'arrêts injustifiés opérée par les caisses d'assurance maladie, et de l'utilisation politique qui en est faite.
On fait le silence sur ces dizaines de milliers de médecins, ou si l'on en parle, c'est pour les accuser.
Je déclare que je suis l'un d'eux.
Je déclare avoir arrêté des patients dont l'état de santé rendait le maintien au travail impossible ou dangereux pour leur santé. Je déclare que ma pratique m'expose à être attaqué pour délit statistique si je fais partie des médecins qui prescrivent plus d'arrêts de travail que la moyenne.
Nous, médecins signataires, ne voulons plus que le médecin chargé du contrôle décide seul de la pertinence ou non d'un arrêt de travail sur des critères arbitraires.

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Commentaires
P
Suite à ton passage chez moi, je suis venu voir l'article.<br /> Un cauchemar, il n'y a pas d'autre mots, en effet quand quelque chose ne rentre pas dans les "tites" cases, la machine bloque.<br /> Dans mon cas, comment un chômeur peut-il se mettre en arrêt de travail ? Il ne fait déjà rien !<br /> Évidement, vu sous cet angle on peut le dire sauf, que je suis debout à 5 h 30 (longue habitude) passe mes journées à faire les offres d'emploi, écrit des CV et lettres de motivations, me déplace pour des entretiens lorsque j'ai la chance d'en avoir...<br /> Le coeur n'a pas suivi, pourquoi je n'ai pas fait un arrêt cardiaque sur la route pour que j'arrête de nuire à la sécu ?<br /> Je suis un nuisible en regard de cette nouvelle société que dessine ce gouvernement.
L
C'est fini, les médecins normaux font le serment d'Hippocrate, mais les contrôleurs de la sécu font le serment hypocrite. Les temps changent, nous sommes au sakozième siècle.
S
Cela me fait penser que s'organise le parjure des professions qui prêtent serment ...<br /> qu'i s'agissent des Avocats, des médecins, voire des flics mais eux ne sont plus crédibles depuis déjà bien longtemps ! rire
J
Je ne connais que très peu le monde de la médecine, quoique mon futur beau-père ait été médecin, mais il a 94 ans, ce qui peut s'expliquer. <br /> Mais j'ai tendance à croire ce que ce savant me dit, quand je suis malade. Tout bêtement, même si par rigueur, je lui demande de me parler en français normal, et non en langage médecin. Je m'y emploie assez bien, et mon comportement s'en trouve amélioré. Alors que la médecine de gens qui sont payés par l'organisme de tutelle, m'exaspère. Bravo pour tes prises de position. <br /> Salut et Fraternité
S
Voilà le bon tuyau pour réguler rapidement et radicalement l'économie...<br /> Les mal-soignés disparaîtront plus vite et laisseront leurs emplois aux inactifs qui coûteront moins chers...Les vieux disparaîtront eux-aussi prématurément, ayant dû trimer jusqu'à un âge très avancé... Plus de problèmes de chômage, de retraite...plus de trou de la Sécu ! <br /> Bon Dieu...t'es où, là ?
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