Priorité absolue
"Pour Nicolas Sarkozy l’éducation est une priorité absolue, explique-t-on à l’Elysée, car l’enseignement est fondateur de notre société." (source)
Tu m'étonnes…
Dès 2010, pour devenir enseignant, il faudra décrocher un master (un bac + 5 ), et non plus une licence (bac + 3 ) : telle est la grande réforme de Nicolas Sarkozy (...). D’un côté, elle induit une revalorisation et donc une hausse des rémunérations. Mais d’un autre côté, elle supprime l’année rémunérée de stage dont tout futur enseignant bénéficiait et menace la survie des IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres), considérés comme des hauts lieux du "pédagogisme". (source)
Des enseignants formés dans des universités « autonomes », c'est-à-dire à la botte des patrons financeurs. Bien bien.
Il s'agirait d'arriver à un lycée " plus diversifié, plus modulaire, où les élèves se préparent mieux à l'enseignement supérieur et où ils commencent à se spécialiser ".
Un enseignement allégé, déstructuré et qui tend à spécialiser à un âge où on doit surtout ouvrir les esprits et permettre l’acquisition d’une bonne culture générale de base, condition primordiale de toute possibilité de réflexion. ok ok.
Et pour faire passer le tout...
les fanfaronnades d’usage du bouffon de service !
Qu'on se le dise et qu'on le sache : rien d'essentiel ne peut être fait sans que Nicolas Sarkozy se trouve à l'initiative et à la conclusion. En matière de baccalauréat et de réforme des lycées comme en d'autres. Cette façon forcenée de vouloir attirer toute lumière sur lui (quitte à montrer à l'évidence tout le mépris qu'il réserve aux organisations représentatives et à la concertation dans un domaine pourtant particulièrement important, complexe et délicat ) éclaire la nature du personnage : c'est un ''trou noir'', qui infléchit ou absorbe toute lumière et dans lequel on se demande si la seule fin possible est qu'il s'y abîme lui-même. (source)