Ridicule
Un pauvre jogger tout seul avec une torche à la main, entouré d'un escadron de police, à pied, (à cheval ?), en voiture, en camion, en roller... qui trace sous les insultes pour finir.... dans un bus ! Tout ça pour la modique somme de 400.000 € puisée dans nos caisses vides...
Vous avez dit pathétique ?
Enfin le ridicule ne tue pas... quoique... en l'occurence notre beau pays si dignement représenté transmet le flambeau (comme c'est symbolique) à un pouvoir qui exécute chaque année plus de personnes que le reste du monde réuni, et dans des conditions totalement inhumaines (si tant est que l'on puisse exécuter "humainement" quelqu'un) : avant d'être présenté au peloton d'exécution, les condamnés sont exhibés publiquement. La population les humilie et les accompagne jusqu'au terrain d'exécution. Certains crimes mineurs sont sanctionnés de la peine capitale comme les fraudes fiscales ou des vols de cartes de crédit. Et pardon de gâcher la grande fête du sport ! Remarque, vu les banderoles qui s'agitent dans les tribunes on se demande "Esprit sport, es-tu parmi nous ?"..................
Quand les guignols qui nous gouvernent vont t-il cesser de faire risette aux dictateurs ?
Quand on sait en plus que la pratique du relais de la flamme a originairement été décidée par Joseph Goebbels pour participer à la glorification du troisième Reich...
"Unissons-nous pour un monde meilleur !" La bonne blague... Merci pour le démocratiquement correct, mais malheureusement, ça m'a fait davantage plaisir (et c'est triste à dire) de voir que les réactions étaient violentes dans la rue.
Merde, un peu de cohérence ! La cohérence, c'est une adéquation entre une pensée, des mots et des actions. On se permet à loisir de déclarer, affirmer, afficher et promettre puis on se contente de " retirer " tranquillement ses paroles ou ses actes, d'appuyer sur " reset " comme si on était dans un jeu vidéo. On ne va pas accepter l'inconsistance comme une norme de comportement valable, et même légitime ! Tout est dévoyé, et maintenant les jeux olympiques se veulent une généreuse main tendue pendant que l'autre signe des contrats pour faire travailler les petites mains corvéables à merci.