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13 février 2008

Oui oui... il a bien dit ça....

Discours de Tours, le 10 avril 2007 du candidat Nicolas Sarkozy:

« Être Président de la République tel que je le conçois, c'est une ascèse, c'est l'oubli de soi, de son bonheur personnel, de ses sentiments, de ses intérêts pour ne plus avoir en tête que le bonheur des Français, le prestige de la France , la grandeur de l'État et le bien commun. » « Il ne faut pas être candidat à la présidence de la République française si l'on ne veut rien donner de soi-même, si l'on ne veut rien sacrifier, si l'on ne cherche que son bonheur et la réussite sociale. Il ne faut pas être candidat à la présidence de la République si l'on n'est pas prêt à s'imposer davantage de devoirs que les autres. Parce qu'un président de la République c'est quelqu'un qui n'a pas plus de droits, plus de privilèges et moins de devoirs. Mais quelqu'un qui au contraire a moins de droits, moins de privilèges que quiconque et plus de devoirs. Il ne faut pas être candidat à la présidence de la République si l'on ne se sent pas capable de donner l'exemple et de s'imposer à soi-même les sacrifices que l'on demande aux autres. » (discours de sarkozy à Tours le 10 avril 2007)

Extraits du livre "Le feu libérateur", Pierre LEVY:

Les méchants sont des caricatures de bons.

Le mal n'avoue jamais qu'il est le mal. Il continue imperturbablement à présenter l'apparence du bien. C'est exactement comme un parti politique totalitaire: il veut dominer mais ne parle que de "libération". Il ment mais ne cesse de proclamer sa bonne foi et de traiter ses adversaires de menteurs.

Le bon fait le bien. Le méchant donne l'image du bien, accomplit ostensiblement le geste de générosité. Il peut même faire semblant de dissimuler ses bienfaits tout en s'arrangeant secrètement pour être découvert. Le méchant arbore une bonté de camouflage.

Le mal se présente toujours sous l'apparence de la justice, de la raison, du bien, du coeur, de l'humanité, etc.

Tu ne voudrais tout de même pas que les méchants se présentent comme des méchants ? Les méchants se présentent nécessairement comme des bons, ou se cachent sous les masques de la position d'autorité, du prestige, de la séduction, de l'amitié, du lien familial, des avantages matériels, de la rélgion... On nous fait imaginer le bien pour nous distraire de ce que nous sentons vraiment.

Le méchant te suggère immanquablement que tu pourrais bien être le méchant.

L'inattention et l'illusion de ses victimes sont essentielles au méchant. Lui-même vit toujours dans deux mondes en même temps: l'apparence qu'il montre aux dupes et son existence réelle, faite de haine, d'envie, d'avidité, de peur, de manque et de mépris.

Une nouvelle définition de l'ego pourrait être: le mensonge, ou la duplicité. Une sorte de mécanisme réflexe commence à créer insensiblement une deuxième réalité, celle des apparences, celle de ce qui devrait être. De faire croire à laisser croire, de laisser croire à croire, de croire à faire, de faire à faire faire... Autant de manières de fuir la réalité et de ne plus savoir ce que l'on sent. Le grand menteur entraîne tout autour de lui dans son univers double, mouvant, manipulé, trompeur.

Pour le grand menteur, la réalité est une matière à travailler plutôt qu'une donnée à observer.

Le méchant doit vivre dans les apparences, maintenir et construire toujours plus d'apparences. Il doit produire des images, des reflets, manipuler les perceptions, les sensation et les émotions.

Observe le ! Ce n'est qu'un pitbull. Son plaisir est de montrer qu'il est le chef, qu'il commande, quil peut dominer, faire du mal, mordre. Sa seule finalité est de vaincre, et il s'imagine que tout le monde est comme lui. Il considère toute autre manière de vivre comme de la faiblesse ou de l'hypocrisie.

Le mal gagne toujours. Le mal gagne toujours parce qu'il n'a que ça à faire: gagner. C'est sa seule préoccupation et c'est à cela qu'on le reconnait: il gagne, il est victorieux, il triomphe. Les sages n'ont que faire de vaincre: ils vivent. C'est parce qu'ils n'accèdent pas à la richesse de l'existence qu'il ne reste aux insensés que la victoire. Et avec leur victoire, ils n'ont que du vent.

Celui qui est en proie à l'ego veut gagner plus, gagner toujours. Moins il vit, moins il apprécie le présent, plus il a besoin de s'assurer de sa propre existence en édifiant une image de lui. Alors il poursuit le pouvoir, l'argent, le plaisir, le prestige, que sais-je encore ? Mais avec tous ces objets, il obtient en prime le ressentiment, la culpabilité, la peur, le doute, le manque. Il ne peut continuer à vaincre qu'en entraînant les autres encore plus bas que lui. Il les force à penser en termes de victoire et de défaite, de plaisir et de douleur. Il excite la peur et l'espoir. Le méchant t'étourdit, t'entraîne, te destabilise, te décentre, te séduit, t'effraye, il te fait souffrir.

La société ne s'occupe pas des âmes, de la vie intérieure, de l'existence réelle. La société ne te demande qu'une chose: sauve les apparences.

Le mal n'est ni une personne ni une quelconque entité bien définie, mais plutôt la qualité particulière de certains processus. Il est cependant pratique d'en parler comme d'un acteur, un parasite, un "alien" qui se nourrit de nos névroses  et de nos émotions négatives. Ce démon utilise nos concepts préfabriqués, nos projections et tout ce qui peut nous empêcher de le reconnaîre, de voir les choses telles qu'elles sont, afin de continuer à nous tenir sous sa dépendance.

Le vampire anesthésie sa victime avec des mots et frappe à l'endroit de l'ego. La douleur pousse la victime à cesser de sentir et elle écoute encore davantage les mots qui l'hypnotisent avec une crédulité croissance. Plus elle souffre, plus elle s'empêche de sentir, et plus sont efficaces les mots du vampire: "Oublie, oublie, ne sent pas ce qui se passe, ne regarde pas, détourne ton attention, oublie tout, oublie-toi, ne parle pas le langage de ton âme, fuis, écoute-moi..."

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Commentaires
D
il est plein de bonnes idées notre Président...
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